Au lieu de courir à tant de faux semblants, à tant de faux bonheurs, apprenez à revenir à des goûts plus simples, à des moeurs plus rustiques ; affranchissez-vous d'un tas de besoins factices, venez vous retremper dans l'antique sobriété, avec des désirs assagis ; revenez à la glèbe, source d'abondance, à la terre, nourrice éternelle ! Sinon, un jour viendra où trop ardent à faire le Dieu l'homme disparaîtra, usé, détraqué par l'excès d'une civilisation à la fin devenue trop délétère à force d'être trop intensive, alors que les insectes qui l'ont précédé sur la planète, lui survivront et continueront de chanter après lui...
J.H. Fabre, Souvenirs entomologiques, 1879
mardi, juin 06, 2017
Extrait de Les Oscillants, de Claudio Morandini
Vraiment, je les sens osciller, ces pauvres Crottardais, dans chacun de leurs gestes, chaque jour, et si je pouvais les observer pendant leu...
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Je suis capable de nommer "correctement" le splendide vieux pin dont les branches fouettent la fenêtre du haut par grand vent, et...
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Il y a des forces dans les bois, des forces dans le monde, qui vous revendiquent, qui posent une main sur votre épaule si doucement que vou...