Au lieu de courir à tant de faux semblants, à tant de faux bonheurs, apprenez à revenir à des goûts plus simples, à des moeurs plus rustiques ; affranchissez-vous d'un tas de besoins factices, venez vous retremper dans l'antique sobriété, avec des désirs assagis ; revenez à la glèbe, source d'abondance, à la terre, nourrice éternelle ! Sinon, un jour viendra où trop ardent à faire le Dieu l'homme disparaîtra, usé, détraqué par l'excès d'une civilisation à la fin devenue trop délétère à force d'être trop intensive, alors que les insectes qui l'ont précédé sur la planète, lui survivront et continueront de chanter après lui...
J.H. Fabre, Souvenirs entomologiques, 1879
mardi, juin 06, 2017
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Extraits de Serres chaudes, de Maurice Maeterlinck
CHASSES LASSES Mon âme est malade aujourd’hui, Mon âme est malade d’absences, Mon âme a le mal des silences, Et mes yeux l’éclairent d’ennui...
-
Je suis capable de nommer "correctement" le splendide vieux pin dont les branches fouettent la fenêtre du haut par grand vent, et...
-
La discrétion : n`est-ce pas justement, avec l'élégance, la caracteristique premiere de notre cervidé de poche ? En raison de sa faibl...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire