Jeune fille, l'amour, c'est d'abord un miroir,
Où la femme coquette et belle aime à se voir,
Et, gaie ou rêveuse, se penche ;
Puis, comme la vertu, quand il a votre coeur,
Il en chasse le mal et le vice moqueur,
Et vous fait l'âme pure et blanche ;
Puis on descend un peu, le pied vous glisse... - Alors
C'est un abîme ! en vain la main s'attache aux bords,
On s'en va dans l'eau qui tournoie ! -
L'amour est charmant, pur et mortel. N'y crois pas !
Tel l'enfant, par un fleuve attiré pas à pas,
S'y mire, s'y lave et s'y noie.
Victor HUGO, Les Voix Intérieures, 25 février 1837
mercredi, décembre 15, 2010
Extrait de Les Oscillants, de Claudio Morandini
Vraiment, je les sens osciller, ces pauvres Crottardais, dans chacun de leurs gestes, chaque jour, et si je pouvais les observer pendant leu...
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Connais-moi si tu peux, ô passant, connais-moi! Je suis ce que tu crois et suis tout le contraire : La poussière sans nom que ton pied foule...
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[...] Le milieu ne pouvant accueillir qu'un nombre limité et juste d'individus pour chaque espèce, les effectifs sont contrôlés par...