mercredi, novembre 17, 2010

Du bienfondé de la couleur noire dans l'habillement

[...] Il n'y a qu'un climat septentrional et presque dénué de couleurs, qui pût accoutumer l'oeil aux nuances foncées, au point de s'en servir pour les habillements journaliers. Il n'y a qu'un peuple habitant une île presque toujours couverte de brouillard, où on ne compte souvent qu'une centaine de beaux jours de soleil sur les 365 de l'année, et dans les villes de laquelle ont est toujours exposé à la fumée noircissante de la houille et du charbon de la terre, qui ai pu, par une sage économie, faire du noir la couleur à la mode. [...]
Karl August BÖTTIGER, (trad. Théophile Frederic WINCKLER), Les furies, 1802, Auguste Delalain, Paris

Extraits de Poésies, de Paul Valery

 Le vent passe en les branches mortes Comme ma pensée en les livres, Et je suis là, sans voix, sans rien, Et ma chambre s’emplit de ma fenêt...