vendredi, novembre 19, 2010

Au contraire, le serpent qui se mord la queue, qui ne cesse de tourner sur lui-même, s'enferme dans son propre cycle, évoque la roue des existences, le Samsâra, comme condamné à ne jamais échapper à son cycle pour s'élever à un niveau supérieur : il symbolise alors le perpétuel retour, le cercle indéfini des renaissances, la continuelle répétition, qui trahit la prédominance d'une fondamentale pulsion de mort.

Extrait de Le premier mot, de Vassilis Alexakis

 - Le soleil ignore les ombres, disait-il. Il ne soupçonne même pas qu'elles existent.