dimanche, octobre 14, 2012

Comme dans les étangs assoupis sous les bois, 
Dans plus d'une âme on voit deux choses à la fois, 
Le ciel, qui teint les eaux à peine remuées 
Avec tous ses rayons et toutes ses nuées, 
Et la vase, - fond morne, affreux, sombre et dormant, 
Où des reptiles noirs fourmillent vaguement.
 
Victor HuGO, Les Rayons et les Ombres 

Extraits de Poésies, de Paul Valery

 Le vent passe en les branches mortes Comme ma pensée en les livres, Et je suis là, sans voix, sans rien, Et ma chambre s’emplit de ma fenêt...