Lorsque paraît sur la scène un de ces rares grands pervers, tel Vacher ou Kurten, qui tuent pour le simple plaisir, l'âme entière de la foule est soulevée. Non par l'horreur seule, mais par un étrange intérêt, qui est la réponse de notre profond sadisme au leur. On dirait que nous tous, malheureux civilisés, aux instincts entravés, sommes en quelque façon reconnaissants à ces grands criminels
désintéressés de nous offrir de temps en temps le spectacle de nos plus primitifs et coupables désirs enfin réalisés.
(Marie Bonaparte)
samedi, décembre 19, 2009
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Extraits de Poésies, de Paul Valery
Le vent passe en les branches mortes Comme ma pensée en les livres, Et je suis là, sans voix, sans rien, Et ma chambre s’emplit de ma fenêt...
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Je suis capable de nommer "correctement" le splendide vieux pin dont les branches fouettent la fenêtre du haut par grand vent, et...
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Il y a des forces dans les bois, des forces dans le monde, qui vous revendiquent, qui posent une main sur votre épaule si doucement que vou...